Dans l’esport, cela fait plusieurs années maintenant que la santé des joueurs est prise en compte. Il a été démontré que l’activité physique et l’alimentation sont des facteurs qui permettent de prévenir l’apparition de douleurs et/ou de problématiques médicales d’ordre physique (tendinite du poignet, douleurs cervicales, migraines,…). C’est donc acquis, pour qu’un joueur soit au top de son potentiel, il doit être attentif à son hygiène de vie.
Quid de la santé mentale alors ?
L’OMS définit la santé mentale comme étant un « état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive, et d’être en mesure d’apporter une contribution à la communauté. »
Coaching, accompagnement ou préparation mental ?
Ces nouveaux métiers qui s’intègrent à l’Esport
En d’autres termes, si nous ne prenons pas soin de sa santé mentale, on va droit dans le mur. De nombreux rapports sont faits aujourd’hui sur les conséquences physiologiques qui peuvent émerger d’une santé mentale négligée. On parle ici de maladie pouvant aller de l’insomnie chronique à des problématiques cognitives (trouble de la concentration, de la mémoire), cardiaques (tension artérielle) et/ou psychologiques (burn-out, dépression, suicide).
Et quand on est joueur professionnel, on n'échappe pas aux risques.
Le stress, la pression, le rythme effréné des compétitions, la charge mentale, sont de nombreux facteurs qui amènent à altérer le bien-être psychique et mental. L'accompagnement dans ce domaine est donc un véritable enjeu aujourd’hui pour les structures.
La prise en compte de l’aspect mental des joueurs a fait apparaître de nouveaux acteurs au sein du staff encadrant.
Chacune de nos pensées sont transmises vers l’ensemble de notre corps par la moelle épinière. Si nos pensées ou nos émotions sont altérées et négatives, nos actes en sont forcément impactés (et la performance également). Cela demande une importante maitrise de son mentale, pour supporter des situations de grand stress comme un match éliminatoire à une compétition, ou se relever après nombre de rounds encaissés (les fameuses remontada de la Zonic Law). Et il n’est pas innée de disposer en soi-même les ressources, pour accueillir et faire face à ces émotions.
Le coaching ou la préparation mentale vise notamment à apporter une meilleure compréhension de soi. L’un des principaux objectifs est de dépasser ses croyances limitantes, mais également d’accompagner le joueur à identifier ses besoins, son but à atteindre.
Et sachant que la santé mentale des joueurs professionnels est mise à rude épreuve tout au long de leur carrière. Ne serait-il pas pertinent d’intégrer ces acteurs au plus tôt ?
Les teams académiques se développant, et les joueurs arrivant parfois très jeune sur la scène, on peut supposer qu’un accompagnement mental dès ce stade serait la meilleure des préventions.
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